Santé & Bien-Être
Vivre pleinement avec la fibromyalgie
Cet article n’est pas un article médical.
Les conseils ou solutions que je partage ici, ne sont en aucun cas des prescriptions, ce sont juste mes propres constats sur la maladie, ses variations ainsi que mes réflexions personnelles et mes propres recherches et apprentissages. Je vous invite à vous rapprocher de votre médecin pour décider du traitement le plus adapté pour vous.
Je souhaite simplement apporter ici mon témoignage, et mes expériences vécues.
Je ne connais pas votre histoire, je ne vous conseille rien, à part de vous écouter, vous, en priorité. 🥰
Personne ne sait mieux que vous ce que vous ressentez et ce que vous vivez. D’ailleurs, vous êtes votre meilleur médecin. Et vous pouvez influer sur votre état.
Peut-être aurez-vous envie de tester certaines choses à la lecture de cet article et rien ne me rendrait plus heureuse que vous trouviez ici des pistes (que vous n’auriez pas encore explorées) pour soulager vos douleurs et améliorer votre qualité de vie au quotidien et votre niveau de bien-être.
Mon vœu le plus cher est de vous amener à prendre conscience que cette maladie est un message.
Chaque maladie (mal a dit) porte en elle un message.
Un message essentiel : celui de prendre soin de vous, celui de vous écouter et d’aller vers vos aspirations profondes, d’apprendre à connaître ce qui vous fait du bien et au contraire ce qui vous nuit. 🤩
Et peut-être que si vous vous écoutez vraiment, si vous prêtez attention aux multiples messages que vous envoie votre corps, à vos ressentis et à vos émotions alors, il se peut que vous réussissiez à apprivoiser la fibromyalgie et vivre pleinement votre vie avec.
Plus tôt vous serez à l’écoute de vous-mêmes et mieux vous vous porterez.
✨ Vous avez un rôle actif à jouer pour mieux vivre avec la fibromyalgie.
J’ai connu depuis 2008 des périodes où je n’avais plus aucun symptôme et j’ai connu aussi plusieurs récidives. Ces récidives surviennent, comme des rappels, pour m’informer que je traverse ou viens de traverser des choses douloureuses pour moi et qu’il est nécessaire d’y porter de l’attention et déjà simplement, accepter ce qui m’arrive.
Si vous souffrez aujourd’hui, et je sais combien cela peut être douloureux et difficile à vivre au quotidien, j’aimerais vous dire que ce n’est pas définitif et immuable. Non, ces douleurs peuvent évoluer et s’atténuer (voire disparaître) et vous pouvez retrouver un bien-être durable comme c’est le cas pour moi aujourd’hui et depuis plusieurs années déjà.
Je ne vous promets aucune recette miracle, ni aucune garantie d’aucune sorte, car chaque être humain est unique, tout comme l’est votre histoire.
Non, je ne suis pas guérie (mais je peux vivre pendant de longues périodes sans aucun symptôme) et surtout j’arrive à vivre pleinement avec la fibromyalgie et à me lancer dans tous les projets qui me tiennent à cœur.
Depuis 2008, j’ai pu être démoralisée, épuisée et même me sentir totalement incomprise, mais à force de m’interroger, chercher, tester, j’en suis arrivée à faire de la fibromyalgie mon alliée. Elle est aujourd’hui un guide pour prendre soin de moi, pour aller vers ce qui me convient que ce soit en termes d’activité, de rythme ou de décisions.
Par cet article, je vous invite (vous qui vivez avec cette fibromyalgie mais aussi à leur entourage proche) à découvrir les clés qui m’ont aidée à retrouver une excellente qualité de vie.

Le commencement : des douleurs sans raison et difficultés à me déplacer
Je me souviens parfaitement de l’apparition des symptômes.
Nous venions de nous réinstaller à Paris après avoir habité dans notre région d’origine pendant 2 ans 1/2. Nous étions au mois de janvier.
Je me souviens en tout premier lieu d’avoir pris conscience de fortes douleurs et de raideurs dans mes articulations, particulièrement au niveau des chevilles.
Je m’en rappelle aussi bien, car c’était peu de temps avant de partir au ski 🎿et je me demandais comment je pourrais bien skier tant j’avais mal aux chevilles et des problèmes de mobilité.
J’ai toujours été assez « résistante » à la douleur (disons plutôt que même si j’avais mal quelque part, je faisais comme si cette douleur n’existait pas) et j’ai donc été vue comme une personne forte (et pendant des années, je vais développer des comportements qui renforcent encore cette image).

Donc, en 2008, quand ces douleurs apparaissent, je ne comprends pas ce qui m’arrive et surtout je ne vois pas du tout d’où ces douleurs pourraient venir. Je n’ai pas eu d’accident, ni même d’infection d’aucune sorte. Aucun traumatisme physique, ça c’est sûr.
Le traumatisme se trouve être d’ordre psychologique. C’est en tout cas, ce que j’ai compris bien après.
En effet, je venais de vivre et je continuais de vivre une période particulièrement difficile émotionnellement. L’entreprise que j’avais créée 2 ans1/2 auparavant avait été placée en liquidation judiciaire et le jugement allait être prononcé dans les semaines suivantes, sonnant le glas de ma première aventure entrepreneuriale.
Cet « échec » (vécu comme tel à l’époque mais depuis j’ai appris à en faire un apprentissage) ne va pas expliquer à lui seul la déclaration de la maladie. Cette période a été un condensé de moments difficiles, y compris des tensions très fortes dans mon couple qui, à cette époque, a été sur le bord de l’explosion.
C’est cette tension interne, cette bombe émotionnelle qui aujourd’hui j’en suis convaincue a été le déclencheur de ma fibromyalgie.
A cette époque, j’avais un tempérament déterminé et obstiné (Je me dis « débrouille-toi, ne montre ni tes émotions, ni tes faiblesses ». Je suis dure avec moi-même et je pousse au-delà de mes limites).
Ce tempérament à ne pas partager mes émotions, à ne pas vouloir m’arrêter sur les difficultés, à ne jamais m’apitoyer sur mon sort, à toujours avancer coûte que coûte, même quand ça ne va pas, va conduire mon corps à trouver le seul moyen possible de stopper cette course infernale contre moi-même.
Il va m’empêcher de bouger.
Un matin (beaucoup de fibromyalgiques redoutent de se lever le matin), il va même carrément me clouer au lit.

Le diagnostic

Les vacances au ski se passent (je n’en garde pas de souvenir particulier) mais j’arrive à skier donc je me dis que ça ne doit pas être grand-chose.
A notre retour, les semaines passent et je prends conscience que j’ai également d’autres symptômes : insomnies, migraines, fatigue très intense.
Je suis une personne plutôt active, sportive et dynamique et je ne me reconnaissais plus.
Mon cerveau s’activait comme d’habitude mais mes réactions motrices, comme la marche, étaient au ralenti.
C’était horrible. 😓
Je voulais marcher normalement et mon corps avançait à la vitesse d’une personne de plus de 80 ans qui ne serait pas du tout en forme.
Il y avait un décalage entre le message que j’envoyais à mon cerveau (marcher normalement) et ce qui se produisait dans la réalité.
Puis je me suis mise à dire très souvent « je suis fatiguée » (c’est mon entourage qui me l’a fait remarquer). Et c’était vrai.
J’étais épuisée avant même de me lever. Et si par malheur j’avais l’idée de me reposer dans l’après-midi, c’était pire : mon corps était comme figé.
Ne comprenant pas du tout ce qui m’arrive, je décide d’aller consulter mon médecin.
Les premiers rendez-vous médicaux consistent à vérifier qu’il n’y a rien sur un plan physique ; donc j’ai passé des radiographies (des pieds ; de la colonne ; des épaules _ là où les douleurs étaient les plus fortes), des échographies et des IRM.
Ces examens médicaux n’ont absolument rien révélé. Puis, j’ai eu des prises de sang, dont l’analyse a permis au médecin d’éliminer des pathologies compliquées et graves.
J’avoue que ce médecin a fait preuve d’écoute, de non-jugement (ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite) et de pédagogie.
Il m’a « empêché » de trop m’inquiéter disant qu’il faisait des vérifications pour éliminer certaines maladies sans jamais les nommer.
J’ai eu beaucoup de chance. ☘
Car au final j’ai été diagnostiquée rapidement par un médecin attentif et vraiment désireux de m’aider. Je n’ai pas eu à souffrir d’un long parcours médical angoissant.
Au bout de quelques semaines, le diagnostic est donc tombé.
J’étais atteinte de fibromyalgie. Nous sommes en juin 2008. Je n’ai jamais entendu parler de cela.
Et là encore ce médecin a été très prévenant et d’une grande aide.
A l’heure d’internet où toutes les informations circulent, il était tentant d’aller voir de quoi il s’agissait puisque j’étais totalement ignorante.
Il va réussir à m’en dissuader avant que je ne sorte de son cabinet, me disant que ce que les autres vivent ne sera peut-être jamais mon cas, que j’étais une patiente avec mes propres symptômes et certainement mes propres réactions.
Je ne cherche donc pas à aller plus loin.
Encore aujourd’hui je lui suis infiniment reconnaissante : je n’apprendrai que plusieurs années après la sévérité de certains cas.

Les premiers traitements, la médecine conventionnelle
Afin de valider définitivement le diagnostic, mon médecin va me prescrire un traitement pouvant améliorer mon état, si c’est bien de fibromyalgie dont il s’agit. On appelle ça un diagnostic différentiel. Et le traitement fonctionne.
Ce traitement est constitué d’un antidépresseur connu, il s’agit du Seroplex (à l’époque je n’y connais rien et je n’ai jamais pris ce type de médicament) et d’un médicament contre les crises d’épilepsie, le Rivotril .
Je fais confiance à 100% dans ce traitement sans me poser de questions et dans la médecine allopathique et sans aucune inquiétude quant aux effets secondaires.
Mais la prise d’un médicament sur le long terme n’est jamais sans effet pour le corps.
Certains scandales impliquant des laboratoires pharmaceutiques viennent jeter le doute dans mon esprit sur le fait de prendre un traitement médical sur le long terme.
Je n’ai que 34 ans, je suis jeune et je n’ai pas envie de prendre un médicament à vie.
En même temps, le désir d’un deuxième enfant fait son apparition. Et là, pas moyen d’occulter que la prise de certains médicaments peut être dangereuse pour la croissance du fœtus.
Je décide donc d’arrêter, sans vraiment en parler à mon médecin (je déconseille bien sûr ce genre de comportement qui peut avoir des effets indésirables voire dangereux).
Je fais quand même les choses prudemment, je diminue progressivement pendant des semaines mais c’est très difficile et je me rends compte que je n’arrive pas à arrêter complètement : je subis un syndrome de sevrage.
Ça me prend un peu de temps, mais je suis motivée et je finis par y parvenir. J’attends encore plusieurs semaines pour laisser à mon organisme le temps de se débarrasser de ces molécules chimiques.

La découverte des médecines alternatives
Pendant ma grossesse, je suis plutôt sereine et heureuse et ça se passe bien (en tous les cas je n’en garde pas de souvenir désagréable).
Juste de grosses douleurs au dos, mais elles peuvent aussi bien provenir de la grossesse. Donc je ne cherche pas à savoir d’où ça vient précisément.
Étant enceinte, je cherche une autre manière de gérer la douleur. Et je rencontre (encore un merveilleux coup de chance) un médecin acupuncteur spécialisé dans la gestion de la douleur et ses séances font des miracles.
Puis, ma fille naît et les nuits sont terribles (c’est-à-dire qu’elle ne dort pas jusqu’à ses 15 mois).
Mon sommeil est complètement perturbé.
Et les symptômes reviennent : j’ai des migraines, des douleurs lancinantes permanentes. Je suis épuisée et limite déprimée. On ne peut supporter une douleur incessante que jusqu’à un certain point après ça joue sur le moral. Et cela peut même aller jusqu’à provoquer un état dépressif.
Je ne dors pas la nuit.
J’hésite à reprendre un traitement médicamenteux. Après tout ça avait bien fonctionné, si j’en ai besoin pourquoi pas.
Mais finalement, je tiens bon. Une amie me parle de l’homéopathie. J’essaie mais je ne ressens pas véritablement d’effet sur moi au niveau de la douleur. Je laisse tomber. Puis, on me recommande une ostéopathe pour traiter le problème de sommeil de ma fille, (et cela fonctionne immédiatement, Alléluia !). L’ostéopathe m’invite à faire quelques séances moi aussi. Cela me fait beaucoup de bien et le niveau de douleur diminue.
Moi qui suis de nature stressée, j’entends alors parler de la sophrologie et là je tombe sur une perle. Je découvre beaucoup d’autres choses durant mes séances : la visualisation, la contraction musculaire intentionnelle pour aider au relâchement, je ressens un grand bien-être. J’apprécie ces moments à prendre soin de moi, à respirer profondément et je vais beaucoup mieux.
Ces séances me permettent de déconnecter, de lâcher prise, de vraiment respirer et surtout c’est un moment rien qu’à moi qui me repose. Les séances de sophrologie que je vis sont presque des séances de coaching, j’en apprends davantage sur moi, sur mes émotions. J’en garde un excellent souvenir et cela m’a été très bénéfique.
On est en 2012. Je découvre le développement personnel et je décide de me faire coacher, je prends alors conscience de beaucoup de choses (et notamment de mon driver « Sois forte ») et me reconnecte à mes envies profondes.
La fibromyalgie recule encore d’un cran.
Je recommence à vivre pleinement sans me soucier de la fibromyalgie.

On parle souvent de psychothérapie pour accompagner le traitement médicamenteux dans le cas de la fibromyalgie. Je n’ai pas fait cette démarche, mais il est vrai que j’ai entrepris un grand travail sur moi-même, pour mieux me comprendre via le coaching.
En 2013, nouvel élan : je me lance à fond dans un nouveau projet entrepreneurial qui me passionne. Je suis un programme d’incubation de 8 mois (je retourne à l’école de l’entrepreneur en quelque sorte) et j’en oublie tout le reste : douleur, fatigue…, je suis portée par la passion.
Durant les premières années de cette nouvelle aventure, il m’arrive quand même de me sentir moins bien, moins productive mais j’en prends conscience et la plupart du temps, je suis davantage bienveillante avec moi-même : je l’accepte et décide de ralentir certains jours et d’une manière générale, la fibromyalgie me laisse tranquille (elle est comme endormie).
Mais, vous l’aurez deviné, je retombe petit à petit dans mes mauvaises habitudes.
Résultat, je fonce, même quand ça ne va pas. J’ignore la plupart du temps mes douleurs. Je pousse, je pousse au maximum la machine.
Je donne toute mon énergie, je frôle le burn-out. Je suis épuisée physiquement et psychologiquement, car l’activité ne se développe pas comme je l’avais imaginé et au moment où la croissance est vraiment là…., on est début 2019, le Covid s’installe en Italie.
La suite sera évidemment compliquée et nous prendrons la décision de vendre la marque.
L’histoire se termine à l’été 2021.
Et devinez qui revient à l’automne ?
Une belle récidive de la Fibromyalgie.
Je ne dors plus, les douleurs s’installent durablement. Je finis par aller consulter mon médecin.
Et là ce n’est pas le même accueil, car nous avons depuis déménagé dans le sud de la France et ce n’est donc plus le même médecin.
Je me heurte à un manque de compréhension de cette maladie mais aussi à une forme de mépris. J’ai droit à « aller consulter un psychologue, c’est comme la spasmophilie cela n’existe pas ».
Pas grave, je sais que ça existe les médecins qui ne sont pas à l’écoute et qui ne connaissent pas cette maladie. J’en sais tellement plus que lui puisque je vis avec la fibromyalgie depuis déjà 13 ans.
J’en consulte un deuxième. Même discours « allez consulter un psy ». A la différence, notable, que ce médecin reconnaît qu’il connaît mal la maladie, qu’il ne sait pas comment m’aider (il veut bien me prescrire des somnifères, mais ce n’est pas ce que j’attends).
Puis au moment de partir, il me conseille d’aller consulter un médecin de médecine interne (La médecine interne est la spécialité qui s’intéresse à l’état de santé du patient dans sa globalité).
Mais je me vois déjà devoir aller à Marseille et cela ne m’enchante pas. Il me répond que nous avons un médecin de médecine interne en centre-ville. Youpi ! Serait-ce un heureux hasard ?
Je prends rendez-vous sans attendre.

Et je tombe sur un médecin à l’écoute et curieux sur mon parcours parce que j’ai quand même réussi à vivre pleinement ma vie pendant des années, avoir un deuxième enfant et lancer une entreprise, avec ma fibromyalgie.
Je lui raconte donc ce que j’ai mis en place pour vivre avec la maladie.
Il me félicite pour cela. Il m’encourage, m’écoute vraiment et s’intéresse.
Il me laisse complètement le choix.
Aujourd’hui il existe des médicaments qui soulagent la douleur sans créer ce phénomène d’accoutumance dans lesquels je ne veux pas retomber (je lui ai raconté mes difficultés à arrêter le 1er traitement, le syndrome de sevrage).
Il entend mes réticences et les respecte.
Il me conseille un médicament : le Laroxyl de la famille des antidépresseurs mais à très faible dose et que je peux prendre à vie sans accoutumance.
J’ai besoin de reprendre le contrôle, de dormir, de pouvoir remettre en route tout ce qui m’a fait du bien jusqu’ici.
J’accepte et je prends le médicament.
14 jours suffiront pour que je retrouve assez d’énergie pour reprendre les bonnes habitudes qui me réussissent et pour me passer complètement de médicaments. Une fois encore, je vis pleinement ma vie avec la fibromylagie.
Les années 2021 et 2022 ne m’épargneront pas beaucoup et je connaîtrai plusieurs événements difficiles émotionnellement.
Sans surprise maintenant, car je commence à bien comprendre comment cela se déclare chez moi, je déclenche donc une nouvelle récidive quelques mois après.
Cette fois encore, j’ai eu le temps de cheminer et d’expérimenter de nouvelles choses dans des médecines parallèles.
Donc je sais que je dispose des ressources naturelles pour arriver à gérer la/les crises.
Les plantes conseillées par une amie naturopathe se révèleront une aide précieuse mais c’est surtout mon changement d’alimentation qui vient clore le chapitre de mon hygiène de vie.
Il s’agit du dernier domaine sur lequel je me suis penchée et c’est celui où j’ai eu le plus de mal à me lancer tant j’avais des croyances limitantes au sujet de manger sainement (genre : c’est pas fun).
Je me lance de nouveaux défis et finalement, j’arrive à adopter une nouvelle alimentation anti-inflammatoire qui me réussit à merveille et qui en plus réjouit les papilles.
Je découvre également les bienfaits du jeûne intermittent (voir l’article sur ce sujet : Adopter le jeûne intermittent 16/8 pour être plus productif)
Encore une fois, il n’y a pas de hasard, je transforme les événements que je ne peux contrôler (le Covid, par exemple) en opportunités et je deviens Master Coach en 2021 puis Coach spécialisée en santé et bien-être fin mars 2022.
Et tout récemment, je fais la découverte de compléments alimentaires complètement naturels : je traverse une nouvelle crise depuis quelques temps, je suis donc prête à essayer. Ces compléments alimentaires pris en synergie, font disparaître totalement mes douleurs au bout de seulement 2 semaines et me redonnent un nouvel élan et une belle énergie.
L’un des ces éléments est la Phycocyanine. J’ai choisi de l’utiliser en synergie avec d’autres produits naturels et cela me réussit au-delà de mes attentes.
N’hésitez pas à me contacter si vous voulez en savoir plus sur cette cure naturelle, qui a eu un effet bénéfique non seulement sur mes douleurs mais aussi sur la qualité de mon sommeil, mon niveau d’énergie et même mon moral qui est reparti en flèche.
En résumé, si vous venez d’être diagnostiqué(e) ayant une fibromyalgie aujourd’hui, votre situation est bien meilleure qu’en 2008, où la maladie n’était pas encore reconnue et les publications sur le sujet, plutôt rares.
Mais, j’ai eu de la chance, beaucoup de chance de tomber sur ce médecin à l’écoute qui a voulu m’aider. Je sais que malheureusement certaines personnes ont erré des années avant d’avoir un diagnostic.
Ces années où ma fibromyalgie était très active ont été difficiles à vivre sur plusieurs plans : de par l’intensité des douleurs ressenties, de par mon état de fatigue intense, du fait que la maladie était mal comprise et pas reconnue (et enfin et ce n’est pas le moindre), parce que mon entourage ne comprenait pas du tout ou ignorait la maladie, ou la minimisait.
Comme il s’agit d’une maladie invisible, cela peut créer une souffrance psychologique encore plus forte.
Heureusement des livres et des guides à destination des patients mais aussi des proches ont vu le jour.
Je vous partage l’un des guides que j’ai découvert ces dernières années et que j’aurais tellement voulu avoir dès le diagnostic.
Fibromyalgie: Guide d’initiation à la Fibromyalgie – fibro.info
Une prise de conscience : écoute ton corps, il sait
La difficulté pour moi a consisté à faire le lien entre les épreuves que j’affrontais dans ma vie et la Fibromyalgie.
C’est toujours après une période de stress intense, ou de mal-être psychologique, que la Fibromyalgie a fait son apparition et ensuite ses retours.
Le stress a un effet néfaste bien connu sur notre corps et sur le fonctionnement normal de nos cellules.
Aujourd’hui, il est évident pour moi que lorsque la chimie du cerveau n’est plus opérationnelle et notamment les neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine…), cela entraîne de graves dysfonctionnements.
Pourquoi ? Je ne suis ni chercheuse ni médecin mais j’ai acquis la conviction que le stress puise dans nos réserves en vitamines et micronutriments essentiels au bon fonctionnement de nos cellules, de notre cerveau et de tous nos organes.

Privées de ces éléments essentiels, nos cellules sont moins à même de remplir leur rôle et leurs fonctions, et notamment celle de s’auto réparer.
Alors comment agir ?
Si vous savez ce qui nourrit/alimente/déclenche votre fibromyalgie, je vous invite à y porter la plus grande attention.
Pour moi, ce sont nos modes de vie qui impactent considérablement notre santé et la qualité de notre vie :
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- stress (facteur majeur pour moi),
- pollutions (de l’air, de l’eau, de nos aliments, des produits que nous mettons sur notre peau, des textiles que nous portons, des meubles dont nous nous équipons…),
- rythme de vie (coucher tard, journées à rallonge),
- perte de sens (vivre sa vie à contrecœur, une vie de contraintes et d’injonctions extérieures impactent notre esprit, notre cœur (notre élan vital, notre enthousiasme, ce qui nous pousse à aimer la vie) et enfin notre corps).
- sédentarité,
- alimentation pauvre en nutriments et trop riche en sucres.
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Pour avoir un corps vigoureux et un esprit clair et vif, je vous encourage donc à prendre une grande décision : celle de prendre soin de vous et de mettre la santé au cœur de vos priorités. Cela implique certainement de résister peut-être parfois (ou souvent) à la satisfaction immédiate au profit d’une récompense tellement supérieure à long terme.
Je vous prie de croire que lorsque vous ne vous pouvez pas vous lever de votre lit alors que vous n’avez physiquement rien qui cloche, cela remet les choses en perspective.
Si mon corps et mon esprit ne vont pas bien, comment pourrais-je réaliser tous les projets qui me tiennent à cœur et vivre pleinement, comment serais-je en capacité de mener une vie qui m’inspire ?
Encore une fois, tout va dépendre de vos PRIORITÉS.
Personnellement, j’ai décidé de mettre ma santé en priorité N°1 de ma vie. Car, si j’ai la santé alors je peux tout faire. Il n’y a aucune autre vérité.
Prenez le temps de réfléchir car vivre pleinement avec une fibromyalgie, c’est décider de faire des choix qui ne sont pas toujours les plus simples.
Les habitudes que j’ai mis en place et les découvertes et expériences que j’ai pu vivre au cours de ces 14 dernières années, je vous les livre ici dans cet article.
Mais il n’appartiendra qu’à vous de décider de mettre en place les changements adéquats pour une meilleure qualité de vie.

Le mindset, tout commence par vos pensées

Tout ce parcours m’a amené à regarder la santé de façon globale et m’a fait découvrir la puissance de notre esprit sur le corps et du corps sur notre esprit. Les deux sont intimement liés.
Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire le livre « La solution intérieure » de Thierry JANSSEN qui nous montre que nous avons en nous un potentiel de guérison.
Il existe donc des moyens d’envoyer un certain type d’informations à notre esprit via notre corps (comme par la posture par exemple) et aussi à notre corps via notre esprit.
Je vous en donne un exemple très simple. Vous allez faire une présentation devant plusieurs personnes et vous êtes stressé ; en coulisse, avant de passer vous souriez de manière totalement artificielle (vous vous y forcez). A ce moment, votre cerveau reçoit un message : tout va bien, je vais bien. Et instantanément les neurotransmetteurs répondent et envoient des informations à votre corps et font baisser votre niveau de stress.
Il est tout à fait possible d’activer au quotidien et très simplement certains neurotransmetteurs comme la dopamine (l’hormone de l’émerveillement, de l’enthousiasme, de la réussite), l’ocytocine (l’hormone de l’attachement), la sérotonine (l’hormone de la satisfaction, de la reconnaissance sociale, de l’estime de soi qui crée un sentiment de sérénité) et les endorphines (hormones de l’euphorie, on se croit champion du monde_, qui diminuent le ressenti des douleurs).
Ca paraît totalement magique mais cela ne l’est pas du tout, c’est au contraire complètement scientifique.
Là encore je voudrais vous inviter à lire (Eh oui il y a déjà tellement de magnifiques livres qui nous aident à avancer) :
Beau, bien, bon d’Elisabeth Grimaud.
Et si vraiment vous êtes réfractaire à la lecture, allez découvrir un petit aperçu de ses travaux et de la magnifique personne qu’elle est en regardant son TEDX : https://youtu.be/tKIYGevgAxA
Mais pour que nos neurotransmetteurs fonctionnent correctement, le premier facteur dépend de notre alimentation. En effet, celle-ci a un rôle primordial pour apporter les nutriments essentiels au bon fonctionnement de notre cerveau et de l’ensemble de ces neurotransmetteurs.
D’autres pratiques, comme la gratitude et la pratique régulière d’une activité physique vont également largement contribuer à apporter à notre esprit et à notre corps tous les éléments nécessaires à son bon fonctionnement global.
Notre corps est formidable : il sait exactement ce qu’il a à faire. Il convient juste de le respecter et de lui porter de l’attention et de lui apporter ce dont il a besoin.
Après tout, ce corps est le seul endroit au monde où nous sommes obligés de vivre.
Alors choyons-le de toutes les manières envisageables et le plus tôt possible (voici un enseignement qui devrait figurer dans les enseignements prioritaires dans nos écoles car des élèves qui vont bien et qui prennent soin de leur santé et des autres, c’est un monde meilleur sans problème d’équilibre de la sécurité sociale…).

Les 7 clés pour bien vivre avec la fibromyalgie
Voici donc un résumé de toutes les clés qui me conduisent aujourd’hui à mener pleinement la vie que je désire.
Osez tester les chemins que vous n’avez jamais parcouru. Imaginez qu’il s’agit d’un jeu de piste pour découvrir ce qui vous fait particulièrement du bien.
La vraie solution à cette fibromyalgie ne viendra pas de l’extérieur mais de vous-même !
La pratique régulière d’une activité sportive
Nous, êtres humains, sommes faits pour bouger. La sédentarité est un poison pour notre organisme. Peut-être le plus dangereux de ces dernières années. Nos styles de vie nous poussent à la sédentarité. Élèves puis étudiants nous sommes assis sur une chaise 7h par jour. Plus tard pour bon nombre de travailleurs c’est la même chose.
Il existe des études très sérieuses sur les conséquences néfastes de la sédentarité et il est assez facile d’y remédier en faisant quelques pas toutes les deux heures, en choisissant de travailler debout (comme c’est mon cas), en choisissant de parcourir une partie de son trajet quotidien à pied.
Le sport n’a jamais été un souci pour moi et c’est sûrement ce qui m’a aidé à maintenir une bonne mobilité pendant les moments les plus durs avec la fibromyalgie. Une activité physique régulière est donc l’une des clés pour améliorer votre bien-être à long terme.

J’en parlais récemment avec un médecin du sport qui me disait que beaucoup de patients atteints de fibromyalgie n’avaient pas compris le bénéfice de la pratique régulière d’une activité physique.
Je comprends la peur d’avoir encore plus mal en faisant une activité physique mais elle est totalement erronée. Comme je l’ai expliqué plus haut, les neurotransmetteurs vont libérer des hormones (endorphines) qui vont considérablement améliorer notre état de bien-être après la séance.
Je comprends aussi parfaitement la difficulté à fournir un effort alors qu’il est déjà tellement difficile de faire des gestes simples du quotidien.
Et là je me souviens parfaitement de certains jours où je partais faire mon footing. J’arrivais à peine à marcher normalement. je n’avais pas la motivation mais j’avais quelque chose de très précieux : je faisais confiance au processus.
Et effectivement, j’arrivais à peine à l’endroit où je commençais mes footing que mon corps (par habitude) se mettait en mouvement.
Je n’ai jamais ressenti davantage de douleurs à pratiquer une activité physique. Non, c’est même tout le contraire. Alors, je vous encourage à pratiquer une activité qui vous plaît au moins 3 fois par semaine.
Footing, Crossfit, Yoga, natation je m’autorise toutes les activités physiques et je pratique en tenant compte de mon état de forme du jour.
Une discipline du sommeil

2ème clé pour vivre pleinement avec la fibromyalgie : le sommeil. Cette clé, je ne l’ai découverte que plusieurs années après le diagnostic et je ne me souviens plus comment. Je crois que c’est en lisant des articles sur internet sur les causes de la Fibromyalgie où une fonction du sommeil déficiente était clairement incriminée. En tous les cas, c’est un symptôme quasi omniprésent chez les patients.
Là encore, la mise en place d’habitudes, de rituels aide le corps et l’esprit à se préparer à ce qui va advenir (comme pour l’activité physique). Je me couche chaque jour à la même heure et je prends grand soin de respecter le plus souvent possible cette habitude (même les week-ends, même pendant les vacances). De toutes manières, si je fais trop d’écarts, vous devinerez facilement qui vient me faire un petit coucou .
Au début, je me suis aidée d’une alarme sur mon téléphone avec un message qui me motivait à respecter mon habitude. Le message était du genre « C’est l’heure d’aller au lit, demain tu seras dans une forme incroyable ! ». Une alarme sonne toujours sur mon téléphone, mais je n’ai plus besoin de message, c’est devenu un automatisme. Et en plus j’y prends beaucoup de plaisir.
J’adore lire. Aussi est-ce un agréable moment qui m’attend. Et depuis des années, je ne peux plus m’endormir sans passer un moment à lire dans mon lit.
Ça tombe bien, car il est bien connu que les écrans sont des ennemis du sommeil. Comme une chambre trop chauffée. Un environnement trop encombré…
Vous trouverez sur internet des dizaines de conseils pour favoriser une bonne nuit de sommeil.
Une alimentation variée équilibrée et non transformée
Manger est une préoccupation quotidienne. Et a été longtemps une source de grande angoisse pour moi-même.
Surtout quand on a une famille.
Mais il y a manger pour juste se remplir et manger sainement pour nourrir notre corps. Là, je l’avoue cela demande un changement de paradigme.
« Vite » va souvent de pair avec « pauvre » (d’un point de vue nutritionnel) et je vais faire un très grand raccourci : tout ce qui est déjà préparé et industriel rentre dans cette catégorie. Trop gras, trop salé, trop sucré (même s’ il s’agit de plats salés, ils contiennent beaucoup de sucres) et avec des ingrédients souvent de médiocre qualité.
Bref, l’idéal est de faire un bond de 50 ans en arrière et de se remettre aux fourneaux en choisissant des aliments de haute qualité. Il vaut mieux manger moins (voire beaucoup moins) mais mieux. De toute façon dans notre monde moderne, on mange trop et une importante partie de notre énergie est consommée (je pourrais même dire gaspillée) à digérer.
Deplus, « se remettre au fourneaux » ne veut pas forcément dire « se compliquer la vie », ni « y passer un temps fou » : il existe de nombreuses recettes saines et savoureuses, simples et peu chronophages. En plus, éviter le « tout préparé indistriel », c’est aussi avantageux pour notre porte-monnaie…
Donc on évite les sucres sous toutes ses formes (y compris le pain, les féculents à farine blanche…). Le sucre est un poison, vous ne me croyez pas ? Allez donc jeter un oeil sur mon article : https://aromaticcoaching.com/se-desintoxiquer-du-sucre-en-comprendre-les-causes-pour-y-mettre-fin/. Mangez des fruits et des légumes frais tous les jours. L’idéal est d’avoir une assiette composée pour moitié de légumes (crus et cuits).
Et contrairement à la littérature santé classique, je vous invite à laisser tomber les glutens et le lactose qui sont hautement inflammatoires. Vous vous porterez bien mieux.
Il existe d’autres alternatives pour bien se nourrir. Il ne s’agit pas de régime (je suis contre) mais d’opter pour un équilibre alimentaire. Je me suis intéressée notamment à l’alimentation paléo (manger comme les hommes à l’ère de la préhistoire) et l’alimentation à Indice Glycémique bas (IG Bas) que j’adopte la majorité du temps..
Nous vivons au pays de la baguette, c’est donc quasiment un sacrifice/sacrilège de parler de repas sans. Mais en toute honnêteté, aujourd’hui j’adore le pain d’épeautre et d’autres farines et je m’accorde de temps en temps du pain blanc mais alors pas n’importe quelle baguette et certainement pas celle du supermarché.
Privilégiez vraiment la qualité : du pain fabriqué par un vrai artisan boulanger, qui a envie de satisfaire ses clients et de produire de la qualité (optez si possible pour du pain bio).
Après c’est vous qui voyez, c’est à vous de faire les choix qui vous conviennent. Moi, je suis heureuse d’avoir été à la découverte de nouveaux produits et de ce changement d’alimentation.
Devenir son/sa meilleur(e) ami(e)
Cela ne sert à rien de se répéter « je suis nulle », « je ne suis pas assez ceci ou cela ».
Soyez bienveillant(e) avec vous-même, devenez votre meilleur(e) ami(e). Tenez compte de votre état de forme du moment, de ce que vous traversez, … les choses et les bonnes habitudes s’acquièrent petit à petit. Vous avez tout lâché, complètement craqué ?
C’est OK, revenez à vos bonnes et saines habitudes dès que vous le pouvez.
Quand vous êtes au plus bas, quand votre estime de vous-même frôle le parquet, imaginez ce que votre amie, une personne de votre famille qui vous aime sincèrement pourrait vous dire.
Savez-vous que les paroles ont un impact sur notre état de bien-être et même de santé ? Qu’ils s’agissent de paroles exprimées à voix haute ou dans un dialogue interne.
Vous ne me croyez pas ?
Je vous invite à découvrir les travaux du Dr Masaru Emoto sur le pouvoir de la gratitude et des mots sur les molécules d’eau : https://youtu.be/sdU3evlhi94
Vous souvenez-vous de combien de % d’eau est composé notre corps ? Je vous parle de celui de vos cellules ?
Se réserver des moments et des soins bien-être (massage, sophrologie…)
Décompresser, se détendre, se faire du bien. Oui, c’est un luxe mais un luxe nécessaire. Voyez ce que vous pouvez arrêter d’acheter (un abonnement à une chaîne privée, une paire de chaussure chaque mois… que sais-je ?) et offrez-vous un vrai moment de bien-être rien que pour vous.
Ou demandez cela en cadeau à Noël, à votre anniversaire, à la St Valentin, la fête des mères… au lieu de recevoir des cadeaux qui ne vous plaisent même pas.
Apprenez à dire ce qui vous fait vraiment envie.
Ce n’est pas égoïste, ou bien c’est de l’égoïsme altruiste car si vous allez bien, vous serez mieux à même d’aider les autres, d’être plus patient(e) avec vos enfants, de voir le côté positif avant le côté négatif

Écouter son corps
Le corps sait avant vous si vous vous faites du bien ou pas.
Asseyez-vous dans le café où vous pouvez observer le plus de passants. Que dit leur corps de leur niveau de santé et d’énergie ? Comment marchent-ils ? A bonne allure ? En trainant des pieds ? Avec une canne ?
Comment se tiennent-ils ? Bien droits . Voûtés comme s’ils étaient écrasés par le poids de quelque chose ?
Que dit la peau de leur visage ? Rayonnante ou au contraire terne ?
Un maximum d’informations est transmis à travers notre corps.
Et vous, au moment de vous endormir ou au réveil, faites un scan corporel. Que vous dit votre corps ? Avez-vous des douleurs, des gênes ? Comment vous sentez-vous globalement : plein d’énergie ou au contraire épuisé ou vidé ?
Le problème c’est que dans notre société moderne occidentale, c’est que l’on ne cherche pas à trouver ce qui ne va pas, non on veut seulement savoir comment faire disparaître ce symptôme.
Mais le symptôme est un signal, un signal d’alerte qu’il ne faut pas ignorer.
A force d’ignorer les messages et nos émotions, nous nous exposons à des maux de plus en plus lourds et de plus en plus graves.
Développer un mindset positif
Tout part de nos pensées.
Nos pensées provoquent nos émotions, nos émotions dictent nos comportements, (des comportements régulièrement répétés deviennent des habitudes qui deviennent notre identité), nos comportements entraînent un résultat, nos résultats provoquent des émotions qui influent sur nos pensées, etc. Et le cercle continue !
Développer un mental positif entraîne un comportement orienté vers les solutions plutôt que focalisé sur les problèmes. Cela ne veut pas dire nier la réalité mais rester dans l’espoir qu’une meilleure situation va advenir et surtout prendre la responsabilité de ce qui nous arrive.
C’est pourquoi, il peut être très instructif de changer la question « Pourquoi ça m’arrive à moi » ? par « Pourquoi ça m’arrive pour moi » ?
Il y a toujours un enseignement, toujours une cause profonde. De chaque échec, difficulté, deuil, il est possible de changer son angle de vue et de faire une force de ce qui nous arrive.
On a le droit d’avoir le moral dans les chaussettes, on a le droit de se plaindre, on a le droit de râler, on a le droit d’être effondré(e) mais au bout d’un moment (la durée dépend de chacun, aucun jugement ici), on a le droit de choisir et de décider de remonter, d’être proactif et de prendre la responsabilité de vivre sa meilleure vie.
Vivre avec une fibromyalgie n’est pas une chose facile. Il y a des jours avec et des jours sans. Mais ce n’est pas une maladie mortelle et de plus en plus de solutions apparaissent.
Que vous choisissiez d’opter pour des traitements médicamenteux ou que vous choisissiez d’opter pour une hygiène de vie qui vous réussit, différentes options sont possibles.
Après le plus important, c’est votre mental.
Dès le diagnostic établi, j’ai décidé de vivre AVEC la Fibromyalgie du mieux possible (sans symptômes), bref d’apprivoiser cette maladie pour arriver à vivre ensemble.
Et le mal a dit : écoute-toi

Cette maladie m’aura permis d’aller à la découverte de moi-même, de mes modes de pensée et de fonctionnement, d’éveiller ma curiosité et d’aller explorer les médecines alternatives.
En regardant en arrière aujourd’hui, je me rends compte de tout ce qu’elle m’a apportée. Rien n’arrive par hasard et donc ce n’est pas un hasard si ce qui m’anime aujourd’hui est d’éveiller et d’accompagner des dizaines de personnes sur le chemin de la santé, du bien-être et du vivre mieux.
Avec toute mon affection. Prenez soin vous 🥰
Vous voulez vivre pleinement avec votre Fibromyalgie,
Vous voulez être accompagné(e) pour apprendre comment l’apprisoiver, changer vos habitudes pour des habitudes qui vous aident à vivre la vie qui vous inspire ?
Vous voulez transformer votre vie et mieux vivre ?